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Triduum Pascal 2024 : retraite en ville

Triduum Pascal 2024 : retraite en ville

 Triduum Pascal 2024


Une retraite en ville avec toute la paroisse !

  

Cette année à Saint-Nizier, nous vous proposons de vivre en paroisse un temps fort pour le Triduum pascal.

Nous allons vivre une “retraite en ville” du Jeudi Saint 28 mars (18h) au dimanche de Pâques 31 mars (15h) !

 

Nous vous invitons donc dès à présent à poser votre Vendredi Saint 29 mars pour participer pleinement à ces 3 jours de Triduum.

Nous aurons des temps d’enseignement, de marche, d’évangélisation et de rencontres autour des grands temps forts liturgiques que sont les Messes et les Offices.

 ATTENTION : les inscriptions au repas du dimanche midi sont closes !

 Pour plus d’informations, contactez Cyrille & Guillemette PEIGNOT guillemettejarry@hotmail.fr ou 06 76 42 71 50

Triduum Pascal 2024

Tous les horaires
Clics

Vivre sa foi du Carême à la Pentecôte

Vivre sa foi du Carême à la Pentecôte

 Le parcours Carême 2024

avec le Chemin de Croix de Saint-Nizier 

  • Chaque station est éclairée par l’Evangile, l’homélie dominicale et une capsule vidéo.
  • Chaque jour : une méditation pour nourrir le lien entre l’Evangile et le Chemin de Croix.
  • Pour les primaires : un parcours adapté 

Pour avoir plus de détails et s’inscrire, c’est ICI

Vivre le Carême

en Fraternités Paroissiales

  • Tous les paroissiens sont invités à intégrer ou démarrer à plusieurs une fraternité paroissiale de Carême.
  • De quoi s’agit-il? Une rencontre de 2h par semaine pour prier et partager sur le parcours Carême de la paroisse.

Pour avoir plus détails et s’inscrire : fraternite@saintnizier.fr

Le Chemin de Croix

Pendant le Carême, le Chemin de Croix est prié et médité : 
  • tous les vendredis dans  l’Eglise
  • à 12h45, après la Messe de 12h15.

L’ Adoration Eucharistique perpétuelle

 

L’adoration est proposée 24h/24 dans la chapelle Pauline Jaricot  ( 2, rue Saint-Nizier, derrière l’église)

  • de 6h à 21h : adoration libre avec code d’accès
  • de 21h à 6h : adoration avec inscription auprès du secrétariat

Pour avoir plus d’informations, c’est ICI

 Triduum Pascal : 

Retraite paroissiale à Saint-Nizier

La paroisse propose de vivre « une retraite en ville » pendant les 3 Jours Saints :

  • du Jeudi Saint 28 mars (18h)
  • au Dimanche de Pâques (15h)

avec des temps d’enseignements, de prière, de marche, d’évangélisation, autour des temps forts que sont les Offices et les Messes.

Pour avoir plus d’informations et s’inscrire, c’est ICI

Vendredi Saint : Chemin de Croix dans Lyon

 

Le Vendredi Saint, , le Chemin de Croix dans les rues de la ville est organisé par le diocèse de Lyon,  en présence de Monseigneur de Germay.

 

Informations pratiques

  • Rendez-vous le vendredi 29 mars 2024 à Saint-Nizier
  • Horaires  : de 12h15 à 13h45.
  •  Arrivée dans le Cloître de l’Hôtel-Dieu

Pour avoir plus d’informations, c’est ICI

 Horaires des Offices de

la Semaine Sainte à Saint-Nizier

Mardi Saint

  • 12h15 : Messe
  • 19h : Messe

Mercredi Saint : Pas de Messes à Saint-Nizier

  • 18h00 : Messe à la Primatiale Saint-Jean (Bénédiction des huiles et renouvellement des promesses sacerdotales des prêtres du diocèse)

Jeudi Saint

  • 7h30 : Office du Jeudi Saint
  • 19h : Messe de la Sainte Cène
  • 20h45 : Reposoir

Vendredi Saint

  • 7h30 : Office des ténèbres
  • 12h15 – 12h45 : Chemin de Croix dans la ville
  • 15h – 19h: confessions
  • 19h : Office de la Passion

Samedi Saint

  • 9h : Office des Ténèbres
  • 10h15 : rite d’Ephata des catéchumènes
  • 21h : Vigile Pascale

Dimanche de Pâques

  • 10h30 : Messe de la Résurrection

Évangélisation de Pentecôte 

Pour prolonger la joie Pascale,

un  temps fort d’évangélisation est  organisé

le samedi 18 mai, veille de la Pentecôte,

à partir de 14h et/ou dans la soirée à partir de 19h.

 

Dans notre quotidien, nous avons l’opportunité de rapprocher Dieu de nos interlocuteurs.

C’est quoi « notre Bonne Nouvelle » ?

Comment répondre lorsqu’on nous interroge sur notre foi?

Nous vous invitons à une journée à la campagne ( à Allex- Drôme) pour fortifier notre âme de disciple missionnaire.

 

Inscriptions via ce questionnaire ICI

 

     

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

      » Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
    jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » 
     

    La Prière de « Confiance en Dieu » de Saint Claude la Colombière :

    « Mon Dieu, je suis si persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de toi toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur toi de toutes mes inquiétudes : « Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance » (Ps. 4, 9).
    Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur, les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de te servir, je puis même perdre ta grâce par le péché; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher : « Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors ».
    Certains peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières.
    Pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c’est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne. Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j’espère fermement de l’être, et que c’est de toi, ô mon Dieu, que je l’espère. Amen.»

    PROCESSION DES RAMEAUX

    ÉVANGILE

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc.

    (Mc 11,1-10)

    Lorsqu’ils approchent de Jérusalem,
    vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers,
    Jésus envoie deux de ses disciples  et leur dit :
    « Allez au village qui est en face de vous.
    Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché,
    sur lequel personne ne s’est encore assis.
    Détachez-le et amenez-le.
                       Si l’on vous dit :
    ‘Que faites-vous là ?’,
    répondez :
    ‘Le Seigneur en a besoin,
    mais il vous le renverra aussitôt.’ »
              Ils partirent,
    trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte,
    dehors, dans la rue,
    et ils le détachèrent.
    Des gens qui se trouvaient là leur demandaient :
    « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
              Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit,
    et on les laissa faire.
              Ils amenèrent le petit âne à Jésus,
    le couvrirent de leurs manteaux,
    et Jésus s’assit dessus.
              Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin,
    d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
              Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :
    « Hosanna !
    Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
                       Béni soit le Règne qui vient,
    celui de David, notre père.
    Hosanna au plus haut des cieux ! »

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du  livre du prophète Isaïe.

    ((Is 50, 4-7)

    Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
    pour que je puisse, d’une parole,
    soutenir celui qui est épuisé.
    Chaque matin, il éveille,
    il éveille mon oreille
    pour qu’en disciple, j’écoute.
              Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
    et moi, je ne me suis pas révolté,
    je ne me suis pas dérobé.
              J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
    et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
    Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
              Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
    c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
    c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
    je sais que je ne serai pas confondu.

     

    PSAUME

    (21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)

    R/Mon Dieu, mon Dieu,
    pourquoi m’as-tu abandonné ?.

    Tous ceux qui me voient me bafouent,
    ils ricanent et hochent la tête :
    « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
    Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »

    Oui, des chiens me cernent,
    une bande de vauriens m’entoure.
    Ils me percent les mains et les pieds ;
    je peux compter tous mes os.

    Ils partagent entre eux mes habits
    et tirent au sort mon vêtement.
    Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
    ô ma force, viens vite à mon aide !

    Tu m’as répondu !
    Et je proclame ton nom devant mes frères,
    je te loue en pleine assemblée.
    Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

     

    DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens

     (Ph 2, 6-11)

    Le Christ Jésus,
    ayant la condition de Dieu,
    ne retint pas jalousement
    le rang qui l’égalait à Dieu.

    Mais il s’est anéanti,
    prenant la condition de serviteur,
    devenant semblable aux hommes.

    Reconnu homme à son aspect,
    il s’est abaissé,
    devenant obéissant jusqu’à la mort,
    et la mort de la croix.

    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
    il l’a doté du Nom
    qui est au-dessus de tout nom,

    afin qu’au nom de Jésus
    tout genou fléchisse
    au ciel, sur terre et aux enfers,

    et que toute langue proclame :
    « Jésus Christ est Seigneur »
    à la gloire de Dieu le Père.

      

    ÉVANGILE

    Passion de notre Seigneur Jésus Christ
    (Mc 14, 1 – 15, 47)

     La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient :  « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

    Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux.
    Pendant qu’il était à table, une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur.
    Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête. Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient :  « À quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données aux pauvres. »
    Et ils la rudoyaient.
    Mais Jésus leur dit :
     « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours. Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.
    Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »

     Judas Iscariote, l’un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus. À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable.

    Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent :
    « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
     Il envoie deux de ses disciples en leur disant :  « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre.  Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ‘Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’ Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
     Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

    Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara :
    « Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. »
    Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient :
    « Serait-ce moi ? »
     Il leur dit :  « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
    Pendant le repas, Jésus, ayant  pris du pain
    et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit :
    « Prenez, ceci est mon corps. »
    Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
    Et il leur dit :
     « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance,
    versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »

     Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit :
     « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit :
    Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
    Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
     Pierre lui dit alors :« Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
     Jésus lui répond :  « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
    Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.

    Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples :
    « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
    Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit :
    « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
     Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait :
    « Abba… Père, tout est possible pour toi.
    Éloigne de moi cette coupe.
    Cependant, non pas ce que moi, je veux,
    mais ce que toi, tu veux ! »
    Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre :
    « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ;
    l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
    De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles. Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
    Une troisième fois, il revient et leur dit :
    « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
    C’est fait ; l’heure est venue :
    voici que le Fils de l’homme
    est livré aux mains des pécheurs.
    Levez-vous ! Allons !
    Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

    Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens. Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu :   Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
     À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
    Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. Or un de ceux qui étaient là
    tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille. Alors Jésus leur déclara :
    « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »

    Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.

    Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes. Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas. De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas. Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage :
     « Nous l’avons entendu dire : ‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.’ »
    Et même sur ce point, leurs témoignages n’étaient pas concordants.

    Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus :
    « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
     Mais lui gardait le silence et ne répondait rien.
    Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :
    « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »
    Jésus lui dit :
    « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »
    Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit :
     « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? »
    Tous prononcèrent qu’il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent, en disant : 
    « Fais le prophète ! »
    Et les gardes lui donnèrent des coups.

    Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre. Elle voit Pierre qui se chauffe,
    le dévisage et lui dit :
    « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
    Pierre le nia :
    « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. »
    Puis il sortit dans le vestibule, au dehors.
    Alors un coq chanta. La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là :
    « Celui-ci est l’un d’entre eux ! »
    De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour :
    « Sûrement tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, tu es Galiléen. »
    Alors il se mit à protester violemment et à jurer :
    « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
     Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.

    Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea :
    « Es-tu le roi des Juifs ? »
    Jésus répondit :
    « C’est toi-même qui le dis. »
    Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
    Pilate lui demanda à nouveau :
    « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
    Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.

    À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. 
    La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit :
    « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
     Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait :
    « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
    de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
    Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? »
    Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
    Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.

    Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
    « Salut, roi des Juifs ! »
     Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.

    Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.
    Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia.
    L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
    Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;  ils disaient :
    « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
    sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
    De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux :
    « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu’il descende  maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. »
    Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.

    Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte :
    « Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
    ce qui se traduit :
    « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
     L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
     « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
    L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant :
    « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
    Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.

    Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

     Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée,
    et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d’Arimathie intervint. 
    C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. 
    Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
    Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc.
    Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.

    Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

    Homélie du 5ème dimanche de Carême – Père Dominique de Lafforest – 17 mars 2024

      » si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ;
    mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » 
     

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du  livre du prophète Jérémie.

    (Jr 31, 31-34)

    Voici venir des jours – oracle du Seigneur –,
    où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda
    une alliance nouvelle.
    Ce ne sera pas comme l’alliance
    que j’ai conclue avec leurs pères,
    le jour où je les ai pris par la main
    pour les faire sortir du pays d’Égypte :
    mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue,
    alors que moi, j’étais leur maître
    – oracle du Seigneur.

    Mais voici quelle sera l’alliance
    que je conclurai avec la maison d’Israël
    quand ces jours-là seront passés
    – oracle du Seigneur.
    Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ;
    je l’inscrirai sur leur cœur.
    Je serai leur Dieu,
    et ils seront mon peuple.
    Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon,
    ni chacun son frère en disant :
    « Apprends à connaître le Seigneur ! »
    Car tous me connaîtront,
    des plus petits jusqu’aux plus grands
    – oracle du Seigneur.
    Je pardonnerai leurs fautes,
    je ne me rappellerai plus leurs péchés.

     

    PSAUME

    (50 (51), 3-4, 12-13, 14-15)

    R/Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.

    Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
    selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
    Lave-moi tout entier de ma faute,
    purifie-moi de mon offense.

    Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
    renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
    Ne me chasse pas loin de ta face,
    ne me reprends pas ton esprit saint.

    Rends-moi la joie d’être sauvé ;
    que l’esprit généreux me soutienne.
    Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
    vers toi, reviendront les égarés.

     DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la lettre de la lettre aux Hébreux

    (He 5, 7-9)

    Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair,
    offrit, avec un grand cri et dans les larmes,
    des prières et des supplications
    à Dieu qui pouvait le sauver de la mort,
    et il fut exaucé
    en raison de son grand respect.
    Bien qu’il soit le Fils,
    il apprit par ses souffrances l’obéissance
    et, conduit à sa perfection,
    il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent
    la cause du salut éternel.

       

    ÉVANGILE

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    (Jn 11, 1-45)

     En ce temps-là, il y avait quelqu’un de malade,
    Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur.
    Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur
    et lui essuya les pieds avec ses cheveux.
    C’était son frère Lazare qui était malade.
    Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :
    « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
    En apprenant cela, Jésus dit :
    « Cette maladie ne conduit pas à la mort,
    elle est pour la gloire de Dieu,
    afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
    Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
    Quand il apprit que celui-ci était malade,
    il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
    Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »
    Les disciples lui dirent :
    « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider,
    et tu y retournes ? »
    Jésus répondit :
    « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ?
    Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas,
    parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
    mais celui qui marche pendant la nuit trébuche,
    parce que la lumière n’est pas en lui. »
    Après ces paroles, il ajouta :
    « Lazare, notre ami, s’est endormi ;
    mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
    Les disciples lui dirent alors :
    « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »
    Jésus avait parlé de la mort ;
    eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
    Alors il leur dit ouvertement :
    « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là,
    à cause de vous, pour que vous croyiez.
    Mais allons auprès de lui ! »
    Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
    dit aux autres disciples :
    « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

    À son arrivée,
    Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
    Comme Béthanie était tout près de Jérusalem
    – à une distance de quinze stades
    (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,
    beaucoup de Juifs étaient venus
    réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
    Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre,
    tandis que Marie restait assise à la maison.
    Marthe dit à Jésus :
    « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
    Mais maintenant encore, je le sais,
    tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
    Jésus lui dit :
    « Ton frère ressuscitera. »
    Marthe reprit :
    « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
    au dernier jour. »
    Jésus lui dit :
    « Moi, je suis la résurrection et la vie.
    Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
    quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
    Crois-tu cela ? »
    Elle répondit :
    « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu,
    tu es celui qui vient dans le monde. »

    Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas :
    « Le Maître est là, il t’appelle. »
    Marie, dès qu’elle l’entendit,
    se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
    Il n’était pas encore entré dans le village,
    mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
    Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie
    et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ;
    ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
    Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus.
    Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit :
    « Seigneur, si tu avais été ici,
    mon frère ne serait pas mort. »
    Quand il vit qu’elle pleurait,
    et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi,
    Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
    et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? »
    Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
    Alors Jésus se mit à pleurer.
    Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
    Mais certains d’entre eux dirent :
    « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
    ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

    Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau.
    C’était une grotte fermée par une pierre.
    Jésus dit : « Enlevez la pierre. »
    Marthe, la sœur du défunt, lui dit :
    « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
    Alors Jésus dit à Marthe :
    « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
    On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
    « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
    Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
    mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
    afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
    Après cela, il cria d’une voix forte :
    « Lazare, viens dehors ! »
    Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes,
    le visage enveloppé d’un suaire.
    Jésus leur dit :
    « Déliez-le, et laissez-le aller. »
    Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
    et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.