Homélie du 24ème dimanche du temps ordinaire – Père Charles Rochas – 12 septembre 2021
« Pour vous, qui suis-je? » – La réponse prophétique d’une sage-femme.
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre du prophète Isaïe
(Is 50, 5-9a)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
PSAUME
(Ps 114 (116 A), 1-2, 3-4, 5-6, 8-9)
R/ Je marcherai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.
J’aime le Seigneur :
il entend le cri de ma prière ;
il incline vers moi son oreille :
toute ma vie, je l’invoquerai.
J’étais pris dans les filets de la mort,
retenu dans les liens de l’abîme,
j’éprouvais la tristesse et l’angoisse ;
j’ai invoqué le nom du Seigneur :
« Seigneur, je t’en prie, délivre-moi ! »
Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé.
Il a sauvé mon âme de la mort,
gardé mes yeux des larmes
et mes pieds du faux pas.
Je marcherai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la lettre de saint Jacques
(Jc 2, 14-18)
Lecture de la lettre de saint Jacques
Mes frères,
si quelqu’un prétend avoir la foi,
sans la mettre en œuvre,
à quoi cela sert-il ?
Sa foi peut-elle le sauver ?
Supposons qu’un frère ou une sœur
n’ait pas de quoi s’habiller,
ni de quoi manger tous les jours ;
si l’un de vous leur dit :
« Allez en paix !
Mettez-vous au chaud,
et mangez à votre faim ! »
sans leur donner le nécessaire pour vivre,
à quoi cela sert-il ?
Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre,
est bel et bien morte.
En revanche, on va dire :
« Toi, tu as la foi ;
moi, j’ai les œuvres.
Montre-moi donc ta foi sans les œuvres ;
moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi. »
ÉVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(Mc 8, 27-35)
En ce temps-là,
Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples,
vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe.
Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Ils lui répondirent :
« Jean le Baptiste ;
pour d’autres, Élie ;
pour d’autres, un des prophètes. »
Et lui les interrogeait :
« Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre, prenant la parole, lui dit :
« Tu es le Christ. »
Alors, il leur défendit vivement
de parler de lui à personne.
Il commença à leur enseigner
qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens,
les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cette parole ouvertement.
Pierre, le prenant à part,
se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna
et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre :
« Passe derrière moi, Satan !
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu,
mais celles des hommes. »
Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit :
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite,
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile
la sauvera. »