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Homélie du dimanche 2 novembre 2025 – Père Éric Jacquinet

Homélie du dimanche 2 novembre 2025 – Père Éric Jacquinet

ICI, homélie du dimanche 2 novembre 2025

par le père Éric Jacquinet

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de la Sagesse

(Sg 3, 1-6.9)

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n’a de prise sur eux.

 Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ;
leur départ est compris comme un malheur,

 et leur éloignement, comme une fin :
mais ils sont dans la paix.

 Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment,
mais l’espérance de l’immortalité les comblait.

 Après de faibles peines,
de grands bienfaits les attendent,
car Dieu les a mis à l’épreuve
et trouvés dignes de lui.

 Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ;
comme une offrande parfaite, il les accueille.

 Au temps de sa visite, ils resplendiront :
comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.

 Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.

 Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
Pour ses amis, grâce et miséricorde :
il visitera ses élus.

 

 PSAUME

R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.

(Ps 26 (27), 1, 4, 7-9a, 13-14)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.

Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.

Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

(1 Co 15, 51-57)

Frères,
c’est un mystère que je vous annonce :
nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés, et cela en un instant, en un clin d’œil, quand, à la fin, la trompette retentira.
Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables,
et nous, nous serons transformés.
Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes
revête ce qui est impérissable ; il faut que cet être mortel revête l’immortalité.
Et
 quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable,
quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Ô Mort, où est ta victoire ?
Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?

L’aiguillon de la mort, c’est le péché ;
ce qui donne force au péché, c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus Christ.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean 

(Jean 6, 37-40)

     En ce temps-là, Jésus disait aux foules :
« Tous ceux que me donne le Père
viendront jusqu’à moi ;
et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté,
mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père :
que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Homélie de la solennité de la Toussaint – Père Éric Jacquinet

Homélie de la solennité de la Toussaint – Père Éric Jacquinet

ICI, homélie de la solennité de Toussaint 1er novembre 2025

par le père Eric Jacquinet

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

(Ap 7, 2-4.9-14)

 

Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer :
« Ne faites pas de mal à la terre,
ni à la mer, ni aux arbres,
avant que nous ayons marqué du sceau
le front des serviteurs de notre Dieu. »
Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël.

Après cela, j’ai vu :
et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
Et ils s’écriaient d’une voix forte :
« Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! »
Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu.
Et ils disaient :
« Amen !
Louange, gloire, sagesse et action de grâce,
honneur, puissance et force
à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »
L’un des Anciens prit alors la parole et me dit :
« Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? »
Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. »
Il me dit :
« Ceux-là viennent de la grande épreuve ;
ils ont lavé leurs robes,
ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »

 

 PSAUME

R/ Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur.
(Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Jean

(1 Jn 3, 1-3)

Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance
se rend pur comme lui-même est pur.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu

(Mt 5, 1-12a)

 

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Homélie du 26 octobre 2025 – Père Marc-Antoine Ludwig

Homélie du 26 octobre 2025 – Père Marc-Antoine Ludwig

ICI, homélie du dimanche 26 octobre 2025

par le père Marc-Antoine Ludwig

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de Ben Sira le Sage

(Si 35, 15b-17.20-22a)

Le Seigneur est un juge
qui se montre impartial envers les personnes.
Il ne défavorise pas le pauvre,
il écoute la prière de l’opprimé.
Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin,
ni la plainte répétée de la veuve.
Celui dont le service est agréable à Dieu sera bien accueilli,
sa supplication parviendra jusqu’au ciel.
La prière du pauvre traverse les nuées ;
tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable.
Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui,
ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice.

 

 PSAUME

R/ Un pauvre crie ; le Seigneur entend. 
(
Ps 33 (34), 2-3, 16.18, 19.23 

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée (2 TM 4,6-8.16-18 )

Bien-aimé,
je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.
J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi.
Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse.
La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux.
Le Seigneur, lui, m’a assisté.
Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent.
J’ai été arraché à la gueule du lion ;     le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire.
Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste.
À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc

(Lc 18,9-14)

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
    « Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
    Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.     Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
    Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
    Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Homélie du 26 octobre 2025 – Père Marc-Antoine Ludwig

Homélie du dimanche 19 octobre 2025 – Père Marc-Antoine Ludwig

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de l’Exode

(Ex 17, 8-13)

En ces jours-là, le peuple d’Israël marchait à travers le désert.
    Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
    Moïse dit alors à Josué :
« Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites.
Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline,
le bâton de Dieu à la main. »
    Josué fit ce que Moïse avait dit :
il mena le combat contre les Amalécites.
Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
    Quand Moïse tenait la main levée,
Israël était le plus fort.
Quand il la laissait retomber,
Amalec était le plus fort.
    Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ;
on prit une pierre, on la plaça derrière lui,
et il s’assit dessus.
Aaron et Hour lui soutenaient les mains,
l’un d’un côté, l’autre de l’autre.
Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes
jusqu’au coucher du soleil.
    Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.

 

 PSAUME

R/ Le secours me vient du Seigneur qui a fait le ciel et la terre! 
(Ps 120, 2

Je lève les yeux vers les montagnes :
d’où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.

Qu’il empêche ton pied de glisser,
qu’il ne dorme pas, ton gardien.
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas,
le gardien d’Israël.

Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage,
se tient près de toi.
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper,
ni la lune, durant la nuit.

Le Seigneur te gardera de tout mal,
il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
maintenant, à jamais.

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée (2 TM 3,14- 4,2)

Bien-aimé,
     demeure ferme dans ce que tu as appris :
de cela tu as acquis la certitude,
sachant bien de qui tu l’as appris.
    Depuis ton plus jeune âge, tu connais les Saintes Écritures :
elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse,
en vue du salut par la foi
que nous avons en Jésus Christ.
    Toute l’Écriture est inspirée par Dieu ;
elle est utile pour enseigner, dénoncer le mal,
redresser, éduquer dans la justice ;
    grâce à elle, l’homme de Dieu sera accompli,
équipé pour faire toute sorte de bien.

     Devant Dieu,
et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts,
je t’en conjure,
au nom de sa Manifestation et de son Règne :
    proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps,
dénonce le mal,
fais des reproches, encourage,
toujours avec patience et souci d’instruire.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc

(Lc 18,1-8)

En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples une parabole
sur la nécessité pour eux
de toujours prier sans se décourager :
    « Il y avait dans une ville
un juge qui ne craignait pas Dieu
et ne respectait pas les hommes.
    Dans cette même ville,
il y avait une veuve qui venait lui demander :
‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’
    Longtemps il refusa ;
puis il se dit :
‘Même si je ne crains pas Dieu
et ne respecte personne,
    comme cette veuve commence à m’ennuyer,
je vais lui rendre justice
pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’ »
    Le Seigneur ajouta :
« Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
    Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus,
qui crient vers lui jour et nuit ?
Les fait-il attendre ?
    Je vous le déclare :
bien vite, il leur fera justice.
Cependant, le Fils de l’homme,
quand il viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Homélie du 26 octobre 2025 – Père Marc-Antoine Ludwig

Homélie du dimanche 12 octobre 2025 – Monseigneur de Germay – Installation du père Eric Jacquinet, curé

ICI, homélie du dimanche 12 octobre 2025

par Monseigneur Olivier de Germay

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du deuxième livre des Rois

( 2 R5, 14-17 )

En ces jours-là, le général syrien Naaman, qui était lépreux,  descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole d’Élisée, l’homme de Dieu ;
alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié !
    Il retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara :
« Désormais, je le sais :
il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël !
Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur. »
    Mais Élisée répondit :
« Par la vie du Seigneur que je sers,
je n’accepterai rien. »
Naaman le pressa d’accepter, mais il refusa.
    Naaman dit alors :
« Puisque c’est ainsi,
permets que ton serviteur emporte de la terre de ce pays
autant que deux mulets peuvent en transporter,
car je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice
à d’autres dieux qu’au Seigneur Dieu d’Israël. »

 

 PSAUME

R/ Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations.

( Ps 97 (98), 1,2-3ab, 3cd-4 )

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée

(2 Tm 2, 8-13 )

Bien-aimé,
souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David : voilà mon évangile.
C’est pour lui que j’endure la souffrance,
jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur.
Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu !
C’est pourquoi je supporte tout
pour ceux que Dieu a choisis,
afin qu’ils obtiennent, eux aussi,
le salut qui est dans le Christ Jésus,
avec la gloire éternelle.

Voici une parole digne de foi :
Si nous sommes morts avec lui,
avec lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve,
avec lui nous régnerons.
Si nous le rejetons,
lui aussi nous rejettera.
Si nous manquons de foi,
lui reste fidèle à sa parole,
car il ne peut se rejeter lui-même.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc

( Lc 17, 11-19 )

En ce temps-là,
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance     et lui crièrent :
« Jésus, maître, prends pitié de nous. »
À cette vue, Jésus leur dit :
« Allez vous montrer aux prêtres. »
En cours de route, ils furent purifiés.

L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.     Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce.
Or, c’était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant :
« Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ?
Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger
pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Homélie du 26 octobre 2025 – Père Marc-Antoine Ludwig

Homélie du dimanche 5 octobre 2025- Père Eric Jacquinet

ICI, homélie du dimanche 5 octobre 2025

par le père Éric Jacquinet

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre du prophète Habacuc

(Ha 1,2-3 ; 2, 2-4)

Combien de temps, Seigneur, vais-je appeler,
sans que tu entendes ?
crier vers toi : « Violence ! »,
sans que tu sauves ?
Pourquoi me fais-tu voir le mal
et regarder la misère ?
Devant moi, pillage et violence ;
dispute et discorde se déchaînent.

Alors le Seigneur me répondit :
Tu vas mettre par écrit une vision,
clairement, sur des tablettes,
pour qu’on puisse la lire couramment.
Car c’est encore une vision pour le temps fixé ;
elle tendra vers son accomplissement, et ne décevra pas.
Si elle paraît tarder, attends-la :
elle viendra certainement, sans retard.

Celui qui est insolent n’a pas l’âme droite,
mais le juste vivra par sa fidélité.

 

 PSAUME

R/ Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur ! 

(Ps 94 (95), 1-2,6-7ab, 7d-8a.9

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit.

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit. »

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée (2 TM 1,6-8.13-14)

Bien-aimé,
    je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains. Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération.
    N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile.
    Tiens-toi au modèle donné par les paroles solides que tu m’as entendu prononcer dans la foi et dans l’amour qui est dans le Christ Jésus.
    Garde le dépôt de la foi dans toute sa beauté, avec l’aide de l’Esprit Saint qui habite en nous.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc

(Lc 17,5-10)

En ce temps-là,
    les Apôtres dirent au Seigneur :
« Augmente en nous la foi ! »
    Le Seigneur répondit :
« Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi.

    Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite prendre place à table’ ?     Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour’ ?
    Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ?
    De même vous aussi,
quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné,
dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ »